Labels : E+C- : E3C2, Biodiversity AABC, Accessibilité AAA, HQE : Excellent, RT2020
Aux lisières de Paris, les anciennes zones non-aedificandi sont, depuis le démantèlement des fortifications, des lieux d’expérimentation et de développement de politiques publiques modernes. Leurs transformations ont toujours été vectrices de progrès social mais sont encore trop dévalorisés dans l’imaginaire collectif parisien. Par leur activation et leur valorisation, notre projet de l’Aréna II participe aujourd’hui à mieux connecter Paris et sa proche banlieue, et embrasse ainsi les enjeux métropolitains d’une telle suture urbaine.
Inscrit dans le paysage de la métropole parisienne, l’Aréna est un signal de la transition urbaine et écologique à l’œuvre. Ni totem ni verticalité d’un autre temps, c’est l’horizontalité de sa vaste toiture plantée de grands arbres qui signalera l’entrée d’un Paris plus grand, plus inclusif et plus vertueux.
Des volumes simples, idoines, sont en mouvement et en lévitation au-dessus des entrées : ils répondent aux gestes fluides, enchevêtrés et très présents des bretelles d’autoroute.
Les façades s’animent par le mouvement des volumes mais aussi par des changements de perception des matériaux. Bâtiment tout en bois pour les piétons, il devient métallique pour le lointain, depuis les bâtiments alentour et depuis les bretelles routières qui changent d’altitude. Les longues lignes de bois et de métal adoucissent alors la monumentalité de l’édifice, en créant de multiples lignes fuyantes à l’effet très dynamique.